Chaque jour, en sortant de chez eux, les Français sont exposés à une multitude de publicités extérieures.
60% de la population estime être fréquemment au contact d’écrans numériques.
De quelle manière les Français perçoivent-ils ces campagnes d’affichages ?
Quelle opinion portent-ils sur ces écrans dynamiques ? C’est justement la question qu’a posé le Club du digital média à l’institut de sondage IFOP*.
En avant pour un tour d’horizon des rapports qu’entretiennent les Français avec l’affichage digital.
De manière générale, les Français se déclarent régulièrement exposés aux publicités extérieures, notamment
- dans les commerces (76%),
- dans la rue (71%)
- et dans les transports (41%).
L’étude révèle que les magasins constituent également des lieux de forte sollicitation visuelle (36%),
principalement grâce à leurs écrans en vitrines (34%)
et à leurs écrans aux caisses (31%).
Cette fréquence d’exposition explose chez les plus jeunes,
chez les 18-24 ans, ils sont plus de 90% à être souvent confrontés aux affichages numériques.
En grande partie, les sondés estiment que les écrans représentent des canaux de communication efficaces (59%), étant davantage attractifs que le format papier (51%) et améliorant l’image des magasins (49%). Et effectivement, les écrans digitaux semblent séduire, puisqu’ils attireraient l’attention d’une importante majorité de la population (65%).
Néanmoins, l’affichage dynamique peut être perçu comme plus ou moins percutant en fonction des lieux dans lesquels il s’établit. En effet, il semblerait que l’écran soit un outil de communication jugé plus efficace lorsqu’il trône dans les commerces (65%), dans les magasins (25%) et en caisse (17%).
Il ressort de cette étude que 7 Français sur 10 regardent systématiquement ou presque systématiquement l’écran digital qui se présente à eux. Néanmoins, le contenu importe puisque la plupart des personnes interrogées affirment que leur intérêt pour ce qu’elles voient est une condition à leur concentration (61%).
Et justement, les attentes des sondés en matière de contenu digital sont bien précises.
57% y sont attentifs pour être informés,
37% pour découvrir de nouveaux produits,
24% pour être divertis
et 22% les jugent importants pour être orientés
Plus de 35% des Français affirment avoir déjà réagi après le visionnage d’un écran digital.
Les réactions engendrées sont diverses : recherche de renseignements sur le web (19%), partage de l’information communiquée (11%), visite d’un lieu (9%) ou encore passage à l’acte d’achat (9%).
En matière de contenu, les attentes des clients en points de vente concernent en premier lieu le relai d’informations relatives à l’enseigne (39%), la publicité sur les produits proposés à la vente (31%), les nouveautés et les événements de la marque / enseigne ??(28%) et enfin les promotions disponibles en point de vente, sur le site et les comptes social média de cette même enseigne (20%).
Toutefois, certains des sondés souhaiteraient davantage voir figurer sur les écrans présents en points de vente, des informations sans rapport avec le magasin. Tout d’abord, viennent les messages relayant des actualités locales (25%),
Enfin, d’autres se déclarent plus sensibles à la diffusion de vidéos d’ambiance (16%).
Certains points de vente mettent également à disposition de leurs clients des écrans tactiles, ayant un objectif purement informatif : orientation spatiale ou information concernant un produit. Ce sont les plus jeunes, la génération des 18-24 ans, qui utilisent ces bornes le plus fréquemment (89%), même si de manière générale elles séduisent l’ensemble de la population (60%).
La majorité de la population considère que l’affichage dynamique en point de vente est bénéfique (64%). Notons que ce chiffre augmente chez les personnes les plus régulièrement exposées aux écrans (80%).
Le principal bénéfice à tirer des écrans digitaux ne serait-il pas, finalement, le gain de modernité ? C’est en effet l’avis d’un peu moins de la moitié des personnes interrogées (46%).
On récapitule ?
La vitrine constitue le premier média des points de vente. Aussi, il est nécessaire que ces lieux fondamentalement visuels génèrent du trafic en s’ancrant dans l’imaginaire collectif. Et quoi de plus efficace qu’une campagne d’affichage dynamique pour favoriser l’impulsion et créer du lien ?
*Etude quantitative réalisée par l’IFOP en Janvier 2021. Echantillon représentatif de 1005 individus âgés de 18 ans et plus, sondés dans le cadre d’un dispositif d’omnibus online, via le panel Bilendi, du 6 au 8 janvier 2021.
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